Négoce immobilier en France
Le marché immobilier en France, comme au Danemark, s’est un peu essoufflé ces dernières années. Là où, il y a 4-5 ans, tout, du pigeonnier à l’écurie désaffectée, se vendait pour des sommes astronomiques, le marché a trouvé un meilleur équilibre. Cependant, c’est un fait qu’il y a de plus en plus de nordistes avides de soleil qui veulent un peu de la chaleur du sud.
Dans le même temps, il est devenu plus facile pour les Danois d’acheter une propriété en France, car les coopératives de crédit danoises ont conclu des prêts et peuvent offrir des prêts aux conditions que nous connaissons de chez nous.
Si vous avez trouvé la propriété que vous souhaitez acheter, il est important de préciser que vous n’avez fondamentalement personne « à vos côtés ». Les biens sont vendus en état d’occupation, et ni l’agent immobilier ni le notaire ne peuvent être le mari de l’acheteur. Il peut donc être judicieux d’avoir votre propre conseiller à bord pour obtenir des conseils, tant en termes de technologie de construction que de questions juridiques.
Consignes
L’achat d’un bien immobilier en France suit des directives qui diffèrent à certains égards des règles danoises. Toutes les formalités liées à la réalisation de la transaction sont traitées par le notaire (« le notaire »).
Le notaire est un commerçant indépendant de formation juridique, qui couvre tous les domaines relevant du Ministère de la Justice, et qui est autorisé par le Ministère à représenter le public en matière de propriété, d’administration de succession, de contrats de mariage, de testaments , etc. En ce qui concerne l’immobilier, le notaire a le droit légal exclusif de s’occuper des tâches dont s’occupe généralement l’avocat au Danemark : obtenir les documents nécessaires auprès du public, des banques, de la compagnie d’assurance, etc., rédiger des actes, enregistrement, etc. En outre, le notaire perçoit les impôts et taxes pour le public et en assure le paiement à l’Etat. Le notaire est neutre et ne peut être le mari de l’acheteur ou du vendeur.
Selon la loi française, c’est l’acquéreur qui supporte les frais de rédaction et d’enregistrement régulier de l’acte. Ces frais sont appelés, un peu à tort, « frais de notaire », car les honoraires du notaire, qui sont un pourcentage légal, n’en constituent qu’une partie, le reste étant constitué de taxes, charges, frais et dépenses pour l’obtention des documents nécessaires. Si vous achetez une propriété pour 150 000 euros, le notaire facture env. 10 400, dont son salaire est d’env. 1 870.
Les rapports d’état, tels que nous en avons au Danemark, n’existent pas en France. D’autre part, il existe plusieurs enquêtes légales (« expertises immobilières ») qui doivent être effectuées, par ex. il faut rechercher s’il y a ou a eu une attaque de termites, s’il y a des résidus d’amiante ou de plomb, si la propriété est située dans une zone qui est ou a été exposée à des tremblements de terre, des glissements de terrain, des inondations ou d’autres catastrophes naturelles. Ces « expertises » sont payées par le vendeur.
Le vendeur et l’acheteur se rencontrent chez le notaire lorsque l’acte (« l’acte ») est prêt à être signé. Ici, le notaire doit lire l’intégralité du texte aux parties, et si vous ne parlez pas suffisamment le français pour le comprendre, vous devez avoir quelqu’un avec vous qui puisse traduire en continu. L’étude notariale conserve l’acte enregistré pendant 100 ans et doit ensuite le remettre aux archives de l’État. Une copie peut être remise aux parties à l’affaire, et à elles seules.
Vous devez être préparé qu’une transaction immobilière en France prend plus de temps qu’au Danemark. En partie, le processus papier lui-même est plus démodé qu’au Danemark, où les médias électroniques ont depuis longtemps gagné du terrain. D’une part, des problèmes pratiques peuvent se poser à l’occasion de la rédaction de l’acte : il n’est pas rare qu’un bien se transmette dans une famille depuis des générations et soit désormais détenu en commun par une fratrie. Tous ces frères et sœurs doivent d’abord accepter de vendre, et des signatures doivent être obtenues de chacun d’eux, peut-être de l’autre bout du pays ou de l’étranger.
gloses françaises
Conditions que vous rencontrerez dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier :
- « l’agent immobilier » : agent immobilier
- « le compromis de vente » : note finale
- « l’hypothèque » : hypothèque
- « l’acte » : acte
- « le certificat d’urbanisme », en abrégé CU : fiche d’information communale
- « l’expertise » : examen par un professionnel de divers problèmes potentiels
- « la copie authentique » : une copie complète de l’acte avec le cachet et la signature du notaire. A la même validité que l’original.