Les enfants et la convivialité
Lorsqu’un couple est confronté à un divorce ou à la dissolution d’une cohabitation sans papier, il y a beaucoup de choses à décider et à prendre en compte.
S’il y a des enfants, en cette période difficile, vous devez vous concentrer sur le bien-être des enfants et faire passer leurs intérêts en premier.
Il faut se rappeler que ce sont les parents qui choisissent le divorce et non les enfants, et que si le mariage ou la cohabitation peut être dissous, la parentalité dure toute la vie.
Voici un bref aperçu des questions les plus fréquemment posées par les parents en cas de divorce/dissolution de la cohabitation.
Qui devrait avoir la garde des enfants ?
Si les parties ont été mariées, ou si le père célibataire a reconnu l’enfant, il y a garde conjointe de l’enfant. Comme point de départ, la garde conjointe continue après le divorce.
Il n’est possible de dissoudre la garde conjointe par jugement que si les parties sont présumées incapables de coopérer dans l’intérêt supérieur des enfants.
La garde conjointe signifie que les parents doivent prendre conjointement les décisions communes les plus importantes concernant l’enfant (par exemple, délivrance d’un passeport, nom et religion de l’enfant, déménagement à l’étranger, procédures médicales majeures).
SOUVENEZ-VOUS ! L’un des parents ne peut pas partir à l’étranger avec l’enfant sans le consentement de l’autre parent. S’il le fait, il s’agit d’un enlèvement d’enfant et l’autre parent a le droit de réclamer l’enfant, cf. les règles sur l’enlèvement d’enfants prévues par la Convention de La Haye.
Le parent qui a enlevé l’enfant risque d’en perdre la garde.
Où vivront les enfants ?
Les parents doivent convenir de l’endroit où l’enfant vivra après le divorce/la séparation. S’il n’y a pas d’accord sur la résidence, les parents doivent contacter le tribunal de la famille (anciennement l’administration d’État). Le tribunal de la famille convoque les parents à une réunion où ils essaieront de trouver un accord. S’il n’est pas possible de parvenir à un accord sur le lieu de résidence de l’enfant, le tribunal de la famille renvoie l’affaire au tribunal de la famille.
Il est conseillé d’être assisté d’un avocat lors de la rencontre au Tribunal de la Famille.
À quelle fréquence les réunions doivent-elles avoir lieu ?
Le parent avec lequel l’enfant a une adresse dans le registre national est considéré comme le « parent de résidence » de l’enfant. L’autre parent devient le « parent gardien ». Le parent visiteur peut s’adresser au tribunal de la famille si les parents ne parviennent pas à s’entendre sur un accord de visite. Quel que soit l’accord , il est recommandé que les parents rédigent un accord de visite écrit. L’accord doit être aussi détaillé et clair que possible, afin d’éviter les désaccords.
Si l’une des parties est étrangère, un accord écrit et très détaillé est une nécessité.
Il est recommandé de contacter un avocat expérimenté dans les affaires internationales, afin que l’accord conclu par les parties soit valable tant au Danemark qu’à l’étranger.
Combien doit être payé pour la pension alimentaire ?
En tant que parent, vous avez le devoir de subvenir aux besoins de votre enfant. Cette obligation perdure également après le divorce ou la rupture de la cohabitation.
La pension alimentaire est une contribution que le parent qui n’a pas l’enfant vivant avec lui, c’est-à-dire le parent qui a la garde, verse au parent résident.
Le tribunal de la famille a fixé des taux fixes en fonction des revenus, qui déterminent le montant que le parent gardien doit payer pour la pension alimentaire de l’enfant.
Il est également possible de conclure un accord sur les contributions, où les parents conviennent du montant de la contribution que le parent gardien doit payer.< /p>
N’OUBLIEZ PAS : un accord sur les apports est contraignant. Par conséquent, il n’est pas recommandé de conclure un accord sur les apports sans l’assistance d’un avocat .